2 500 habitants, 330m de diamètre.

Date terrestre : 07h57  Mercredi 17 janvier 2142

Date Vénusien : 17H30 Croday 45 advanae 61

Lieu : atmosphère de Venus, 55km au-dessus de la surface, Babakine, Coordonnée atmosphérique :0°N, 18°E

Vous prenez une dernier fois le métro pour rebrousser chemin en descendant d’un niveau sur la ligne F et arrive chez vous. En effet c’est à la position 5F que se trouvent Nang khiaw le module habitation dans laquelle vous allez vivre. Dans la colonie Babakine, C’est d’ailleurs le plus récent des sept modules de ce type qui accueille 2 500 habitant chacun. Vu qu’il n’est pas encore complètement occupé, c’est là que la majorité de votre groupe récemment débarqué du Bifröst ont reçu un logement. C’est pour cela qu’Anna vous demande à tous de lui montrer vos badges d’identification sur lequel est noté l’adresse de votre appartement. Après quelque seconde de réflexion, elle vous propose de commencer les visites par votre appartement. C’est à ce moment-là que le métro s’arrête dans la gare sous le module qui se présente sous la forme d’une sphère de 250m de diamètre.

Arrivé à quai, Anna vous demande de rentré dans l’ascenseur bleu et en levant les yeux vous voyez devant vous 3 cabine d’ascenseur, une bleu, une jaune et une rouge.  Ces grande cabine peuvent accueillir plus d’une vingtaine de personne dont certaine peuvent s’assoir sur des sièges ou des bancs inclinés. Autre surprise, il n’y a pas de bouton pour choisir l’étage de descente car pour fluidifier le trafic (les 2 500 habitant l’utilisé tous les jours) le système d’ascenseur ne fait pas de dépose à la demande. Ils fonctionnent plus comme des métros ou les cabines s’arrêtent tous les 3 étages d’où le choix de 3 cabine qui se suive pour desservir chaque étage. En plus des ascenseurs haut débit que vous utilisez, on trouve dans la « colonne vertébrale » qui travers tout le module, des petits ascenseurs faisant de la dépose à la demande, des escaliers et de monte-charge permettant de circuler plus facilement entre les étages proche.

Module habitation

Niveau technique

L’ascenseur dans lequel vous vous trouvez ne desserre pas les premiers étages que vous traversé car ce sont les niveaux techniques comme on en retrouve dans tous les modules. C’est là qu’est géré tout le support vie des habitants. Le premier besoin essentiel est l’air qui a l’intérieur des ballons est constituer de 20% d’oxygène et 70% d’azote comme sur Terre. Il est régulièrement filtré pour extraire le CO2 expiré par les habitants et rajouté l’oxygène consommé. Cette oxygène provient de l’électrolyse d’un stocke d’eau qui produit aussi de l’hydrogène. Cet hydrogène est utilisé dans un réacteur de Sabatier pour éliminer le CO2 et produire de l’eau réintroduit dans le stock ainsi que du méthane. Se méthane est à son tour pyrolyse pour produire de l’hydrogène réutilisé dans la réaction de Sabatier et du carbone. Ce système en circuit fermé permet de ne pas avoir à ponctionner dans l’atmosphère pour les besoins du quotidien.

Cycle de l’oxygène

L’eau tourne aussi en circuit fermé. Les eaux usées sont envoyées dans une succession de réacteur biologique repartie entre le niveau technique des modules et les serres de production agricole. Ces différentes étapes consomment aussi du CO2 et produit de l’oxygène qui permet réduit ainsi la charge sur le cycle présenté plus haut.

Exemple de support vie en circuit fermé (source)

Ruche

Les étages plus hauts sont bien desservis par votre ascenseur et à chaque fois que les portes s’ouvrent vous découvrez tantôt des bureaux, tantôt des ateliers d’artisan, tantôt un accueille d’hôpital. Anna vous fait descendre au 17eme étage et vous explique ou vous vous trouvez. Ce que tout le monde appelle la « ruche » est la structure de 25 étages qui occupe le bas du module habitation. Il est organisé autour de la « colonne vertébrale » et vois donc beaucoup de passage. C’est là que se trouve l’essentiel des lieux de travail avec des bureaux, des petits ateliers d’artisanat, restaurant, des cabinets médicaux ou des commerces. L’organisation varie d’un module à l’autre car peut comprendre des hôpitaux, des organes de gouvernances, école ou des services administratifs qui ne sont pas nécessaire dans chaque module habitation. D’ailleurs vous empreintes un couloir qui dessert un théâtre pour aller vers l’extérieur. Mais au lieu d’arriver à la paroi extérieure vous arrivez face à un vide de 100m qui vous sépare d’un immeuble incurvé qui entoure la ruche. Alors que vous empreinte une des passerelle qui traverse se vide, Anna vous explique qu’au vu de la portance limité de l’air respirable dans l’atmosphère vénusien, il serait trop lourd de remplir le module de bâtiment et nécessite donc ce type d’espace inutilisé.

Plan en coupe d’un module habitation

Logements

Vous arrivez désormais à l’immeuble qui fait le tour de l’hémisphère inferieur d’un module habitation. C’est là que se trouve les logements des habitants sous la forme d’appartement de taille variable. D’ailleurs vous arrivez devant le vôtre et Anna vous demande si vous accepté de le faire visiter à tout le groupe. Vous acceptez, ouvrez la porte avec votre badge et entre pour la première fois dans votre nouveau chez vous. C’est un appartement d’une soixantaine de m² avec chambre, cuisine et salle de bain. Mais le plus époustouflant est le séjour avec une immense surface transparente permettant d’admirer la vue sur le nuage d’acide qui entoure la clonie. Avant de vous laisser seul dans votre appartement, elle vous dit aussi qu’un barbecue est organisé pour les nouveaux arrivants dans deux heures dans la plaine située en haut du module.

Cet appartement apparaît bien vide mais tout de même familier. En effet, le peux d’affaire sur vous avez apporté depuis la Terre est encore dans les soutes du Starship dans la colonie Vesta et devrais arriver ici dans quelque jours. Malgré tout, pour commencer à faire votre vie ici, vous avez pu choisir l’aménagement et la décoration de votre appartement à l’avance. Il en est de même pour l’habillement car on vous a déjà déposé dans vos placards un premier lot de vêtement que vous avez choisi alors que vous étiez dans le Bifröst.

Plaine

Vous profitez des deux heures pendant lesquels Anna installe les autres membres de votre groupe de nouveau, pour vous changer et vous reposer. A 19h30, vous sortez, traversez une passerelle puis la ruche pour arriver à l’ascenseur. Pour être sûr de pas vous trompez, vous demandé à un passant quelle est la couleur de l’ascenseur qui mène à la plaine. D’abord surpris, il se rappelle que c’est la période d’arrivé des nouveau et vous répond que toutes les cabines y mènent et que vous devrais descendre dans 5 arrêts. Après le 4eme arrêt, vous sortez de la ruche pour travers un unique étage de 35m de haut ou vous apercevez des terrains de tennis, un stade et un théâtre de plein air.  C’est le niveau des loisirs qui regroupe les fonctions de l’Arena mais de façon moins complète afin de profiter de sport ou de spectacle à proximité.

En traversant le plafond de ce niveau, votre cabine s’arrête au milieu d’une rizière. Vous descendez de la cabine puis traversez un pont qui vous permet de rejoindre ce qui ressemble à une grande clairière au milieu d’une forêt tropicale. Là vous apercevez de la fumée s’élevé au milieu d’un groupe d’une vingtaine de personne dont certaine vous font signe de venir. Vous y retrouvez Anna, certains des nouveaux débarqué du Bifröst avec vous et vos futurs collègues que vous rencontré pour la premier fois en chair et en os. Vous voyant un peu surpris d’un tel décor, ils vous expliquent que c’est l’espace de détente du module et permet de ne pas allez au module parc à chaque fois qu’on cherche un espace vert. Cette plaine est aménagée afin de reproduire une forêt du Laos, car le nom du module, Nang khiaw, fait référence à un petit village se de pays. Par exemple, Peter, votre chef de service lui habite à Hum (Croatie) ou la plaine reproduit une forêt de feuillue européen alors que Anna qui vie à Buford (Wyoming, USA) est bien plus minéral avec quelque herbe rase et cactus. Ce choix était aussi justifié car Buford est le plus ancien module d’habitation, à l’époque il était moins facile d’importer quelque plant depuis la terre et les multiplies comme cela se fait aujourd’hui.

Décors recrée artificiellement dans la plaine de Nang khiaw (source)

Plus que le décor, c’est surtout l’ambiance qui change d’un modules a l’autre. Par exemple Buford étant ancien, beaucoup de ces habitants sont parmi les fondateurs de la colonie qui sont resté. Certaine ont fondé des familles nécessitant de fusionner des appartements pour faire des logements plus grand. Il y a donc aussi la plus grande école de la colonie pour accueillir leur enfant. L’ambiance y est donc très familiale, plutôt tourné vers l’avenir et l’établissement d’une colonie permanente et autonome. A l’opposé Nang khiaw étant récent, c’est là que sont logés les nouveaux arrivants. Ils sont majoritairement jeunes et si beaucoup cherche à s’établir ici, certaines sont juste là pour des contrats quelque année avant de rentré sur terre. L’ambiance jeune et festive a poussé a transformé l’étage situer au-dessus de la plaine, le « rooftop », en bar et discothèque pour accueillir la vie « nocturne » de la colonie.

Passé de Babakine

Se barbecue est l’occasion idéal de faire connaissance en vrai avec ce qui vous n’avez pu qu’échanger des mail avant votre départ et fait des visio-conférence ces derniers jours. Vous en profité aussi pour discuter avec Anna du passé de la colonie. Elle est née en Russie au milieu de la seconde moitié du XXIème siècle, elle n’a donc pas pu voir les premières missions vénusienne et martien habité une trentaine d’année plutôt. C’est à cette période que se développe les premières bases scientifiques permanant qui aux yeux du public transformé les expéditions périlleuses du début en rotation banal. Il a fallu tout l’aura des premiers explorateur désormais clouer au sol à cause de leur âge et de la dose de radiation subit dans les vols héliocentrique pour faire comprendre l’intérêt scientifique, technologique et social de continuer l’aventure. La toute jeune Anna suivais avec assiduité les conférences de ces hommes et femmes qui avais traversé le néant et vécu plus d’un an dans un mobil ’home volant dans les nuages de venus ou enterré sous les poussiers martiens.

Premier avant-poste d’exploration

Avec l’implantation de base scientifique permanente dans l’atmosphère de Vénus, les explorations de surface deviennent de plus en plus régulières. Anna resté fasciné devant ces images de paysage volcanique distordu par la densité de CO2 et compris ce qu’elle voulut faire. Pendant ses études en géologie, elle fut approchée pour des missions sur Mars, la lune ou les astéroïdes mais elle resta focalisée sur Venus qui permettait une carrière plus longue. En effet, en cette fin de XXIème siècle, les protections antiradiations et le confort des modules pressurisé martien n’était pas ce qu’ils sont aujourd’hui. Les martien devait donc régulièrement rentrer sur Terre et leur carrier s’arrêté quand la dose de radiation reçu était devenue trop importante. En revanche sur Vénus, en l’absence de contrainte de pression, les modules étaient déjà plus vastes et confortables. De plus, l’atmosphère épaisse protège des radiations permettant d’y rester de longue année. D’ailleurs il n’était pas rare de voir des « martiens » s’approchant de la fin de leur carrier venir sur Vénus.  Aujourd’hui, les colonies martiennes sont suffisamment protégées pour y passer une vie entière mais cela n’empêche pas les échanges interplanétaires.

C’est au tout début du XXIIème siècle qu’Anna est arrivé dans l’équipe de géologie de la base scientifique Babakine. Elle vous raconta avec passion ses expéditions en surface, des pentes enneigées d’Ishtar terra (neige métallique), aux falaises d’alpha regio en passant par les étendues de guinevere planitia ou elle a récupéré les débris de Venera 7.  Cette sonde vielle de plus de 150ans est désormais dans un musée ici, dans une colonie qui porte le nom de son concepteur. Bien sûr, la base a bien évolué depuis les premiers petits modules gonflables envoyés depuis la Terre.  Anna ne les a pas connus et en a juste visité quelque exemple préservé dans un musée de Vesta. A son arrive les modules étaient des cylindres d’une dizaine de mètre de diamètre qui était supporté par des ballons d’hydrogène car les modules étaient trop petits pour être portés uniquement par l’air qu’il contenait. Cette architecture était due au premier usine qui à partir de l’atmosphère ou de la surface ne pouvais produire que des planche et poutre plastique ou métallique qui constituer le planché. Elles synthétisé aussi des rouleaux de PTFE pour les parois et les ballons. Il était donc possible de produire étage par étage pour agrandir la station.

Station de recherche Babakine au début de XXIIème siècle

La colonisation a commencé peu après l’arrivé d’Anna au moment de la création de Bespin. Cette base était fondée par un groupe international de passionner prés a tout pour développer la colonisation de Vénus. Ils ont immédiatement créé les capacités industrielles pour produire des modules ballon de 330 m de diamètre suffisamment grand pour être porté uniquement par l’air qu’ils contiennent. Ce type de module est toujours produit à Bespin et constitue désormais la majorité des éléments dans des colonies vénusien a commencé par le module dans lequel vous été.  La majorité des habitant de Babakine ont rapidement était pris dans cette élan de développement et cette volontaire d’autonomie vis-à-vis de la terre. Ils ont mis à profit leur expertise en géologie pour développer une industrie du minerai utilisé pour développer les colonies.

Au fur et à mesure de la discussion qui passe, vous voyez la luminosité baissé. Cela n’est pas dû au coucher du soleil qui éclaire encore puissamment la colonie, mais a l’opacification des parois. Pour ne pas perturbé le rythme biologique humaine, on fait diminuer artificiellement la lumière à l’intérieur des modules pour simuler des nuits lorsque la colonie est sur la face éclaire de la planète. A l’inverse ont éclairé les modules pendant les heures de « jour » lorsque la colonie est dans l’obscurité. Cette baisse de luminosité produit son effet car une sensation de fatigue vous envoi peu à peu. D’ailleurs, il n’y a pas que vous, les autres passagers du Bifröst arrivés avec vous commencent à bailler et à partir un à un. En rentrant vous vous dite que c’est bien normal d’être épuisé après une journée aussi chargée en émotion. Il y a une dizaine d’heure vous étiez encore dans l’espace interplanétaire alors que maintenant vous êtes sur Vénus. C’était votre premier jour sur cette planète et il y en aura beaucoup d’autre.