250t à vide, 300 passagers, 70m long, 9m de diamètre
Date terrestre : 23h43 Mardi 16 janvier 2142
Date Venusian: 8H26 Croday 45 advanae 61
Lieu : 5 000km au-dessus de Vénus
Avec les années de colonisation spatiale, le terme starship qui désignait la partie haute d’un lanceur en particulier est devenu un terme générique pour tous les véhicules faisant office de module habitable, étage supérieur et navette de rentrée quel que soit le fabriquant. Dans les temps primordiaux de l’exploration interplanétaire habité, les starship partaient seuls et servaient d’habitat aux premiers colons pendant les vols interplanétaires. Celui dans lequel vous montez aujourd’hui est bien différent. Il est conçu pour transporter environ 300 personnes pour des trajets de seulement quelques heures entre une planète et une destination en orbite. Vous l’avez déjà utilisé en quittant la Terre pour rejoindre le Bifröst en orbite et il va désormais vous conduire du Bifröst jusqu’à une colonie dans les nuages de Vénus.
L’intérieur de ce vaisseau ressemble à un entrepôt de sièges posés sur des rails sur plusieurs niveaux. En flottant dans ce dédale vous vous dirigez vers votre siège que vous avez reconnu par avance ces derniers jours et commencé à vous sangler. Un steward plane de siège en siège pour vérifier que tout le monde est correctement attaché alors que les derniers passagers rentrent et trouvent leur place. Vous profitez de ces quelques minutes pour essayer de regarder à travers les hublots proches. Entre les sièges vous ne distinguez le tube centrale et une autre starship, lui aussi en phase d’embarquement. Afin de casser la sensation d’enfermement de cette cabine surpeuplé, des écrans devant vous affichent les images d’une caméra à l’avant et a l’arriere du vaisseau. Un dernier écran vous affiche la trajectoire de votre vaisseau qui passera à son périastre juste au-dessus de l’atmosphère dans une vingtaine de minute. Alors que les derniers passages se sont installés, les stewards ferment la trappe d’accès puis se sangle à leur siège. A ce moment-là, votre starship se détache et s’éloigne du tube centrale en glissant être les deux roues d’habitation. Le starship que vous apercevez par le hublot est situer entre la roue et le tube central dans un espace trop étroit pour sortir seul. Son support effectue donc une rotation de 90° autour de l’axe du vaisseau afin de prendre la place que vous occupiez il y a quelque seconde pour enfin se détacher et vous suivre.
En reculant vous pouvez apercevoir le Bifröst dans son intégralité pour la première fois depuis le départ de la Terre. Les deux grandes roues dans lesquels vous habiter se mettre à ralentir afin de diminuer l’effet gyroscopique et rendre cet immense vaisseau plus manœuvrant. En effet alors que vous vous dirigez vers Vénus, le Bifröst allumera ces moteurs cryogéniques pendant une brève impulsion qui lui permettra de se placer sur une orbite très elliptique. Pendant 15 mois, il restera sur cette orbite à recevoir des visites de maintenance, révision et réapprovisionnement. A la fin de cette période des starship plein de voyageur viendront s’y amarrer et une petite impulsion des moteurs suffira à passer de l’orbite d’attente excentrique à la trajectoire de transfert vers la Terre.
Aerofreinage
Arrivé à trois centre mètres du Bifröst, votre starship tourne brusquement sur lui-même et pointe désormais droit vers Vénus son bouclier thermique pointé vers le soleil. Alors que vous admirez les nuages qui défilent face à vous, une série de secousses vous fait comprendre que les moteurs de contrôle continuent à modifier la trajectoire. Vous avez la confirmation sur l’écran de suivi, alors que le Bifröst continue sur sa trajectoire et passera au-dessus de l’atmosphère, votre nouvelle trajectoire vous fera passer dans les couches hautes. Ce passage dans l’atmosphère appelé aerofreinage a pour but de diminuer votre vitesse, pour l’instant tellement élevée qu’elle vous renverrait dans l’espace interplanétaire si rien n’était fait. Au bout de quelque minutes, la caméra de nez commence à filmer l’horizon ce qui vous permet d’apercevoir une couche bleutée tenu au-dessus des couches de nuage jaunâtre. C’est à ce moment que votre starship bascule de 180 degrés autour de son axe pour que son bouclier thermique soit du côté de l’atmosphère.
A travers les hublots et les caméras, vous voyez une lueur rougeâtre puis jaune se formé sous le ventre des autre starship qui on quitte le Bifröst. Cette même lueur faisant bientôt penser à des flammes masque rapidement la caméra avant de remonte sur le hublot. Simultanément, le vaisseau se met à vibrer et que vous vous poussez contre le harnais qui vous retiens au siège. Au bout de quelques minutes cette sensation d’écrasement attend un maximum alors que les flammes entourent totalement votre vaisseau. Toutes les forces d’accélération, les flammes et les vibrations diminuent peu à peu alors que vous quittez l’atmosphère. Au-dessus de vous un autre starship est déjà sorti pendant qu’en retournant les hublots vers Vénus, vous apercevez un autre vaisseau continuer sa rentrée atmosphérique dans une trainé de feu. Cette séparation de la flottille est due aux différentes destinations visées. Un starship qui doit se poser sur des colonies proches derrière le point d’entrée atmosphérique continue leur aerofreinage jusqu’à l’arrivé à destination. A l’opposé pour rejoindre une colonie situer devant ou sous le point d’entrée atmosphérique, l’aerofreinage est faible afin d’atteindre l’objectif à l’orbite suivante. Vous êtes dans un cas intermédiaire sur une orbite relativement circulaire qui vous laisse encore quelques minutes d’apesanteur avant d’attaquer la rentrée atmosphérique définitive.
Entré, descente et atterrissage (EDL)
Le début de cette rentrée est similaire à l’aerofreinage mais la décélération devient de plus en plus violente au point que vous avait du mal à respirer et vous ressentez un vertige du a la difficulté du sang a remonté jusqu’à votre cerveau. Même si les rentrés atmosphériques sont moins violents qu’au début de l’air spatial, la démocratisation des voyages interplanétaire a diminué les critères d’admission physique et certaines des personnes autour de vous s’évanouissent sous une telle charge. Heureusement pour elles la situation se calme rapidement lorsque le starship se mette à planer comme un avion. Cependant, la gravité vénusienne similaire à la gravité terrestre reste une contrainte après trois mois passez en gravité artificiel plus faible.
Alors que vous passé derrière ce ballon, les moteurs du starship s’allument brutalement pour ralentir la chute vous plaquant contre votre siège. Tout en ralentissant, le vaisseau commence à se décaler sous le ballon où vous apercevez un câble tenu par deux bras, le fameux trapèze. Sur les écrans vous voyez un bras (dis bras de guidage) se déployer sur le starship et fini par se reposé sur le câble. Alors que les vibration continue, le starship fini par se déplacé uniquement a l’horizontal pour que le bras de guidage face glisse le câble du trapèze dans une encoche dans le nez du vaisseau. La puissance des moteurs diminue progressivement en puissance afin de tester le support du câbles puis s’éteignent complètement vous laissant dans un calme complet. Alors que le vaisseau se balance encore, l’écran devant vous affiche le message « Successful landing, Welcome to Venus ». Comme beaucoup de monde autour de vous, vous ouvrez la visière de votre casque et commencez à serrer les mains des personnes assis près de vous dans un mouvement d’euphorie collective. Cette procédure de posé sur câble a était imaginé pour pallier l’absence de surface solide dans les colonies vénusiennes. Elle se développe aussi sur Terre avec l’arrivé du transport intercontinental suborbital afin de fournir une aire de posé devant les villes côtières sans grande barge stabilisée.
